Plusieurs emplois malgré la morosité économique

Plusieurs emplois malgré la morosité économique

23 October, 2013

De l’avocat à l’adjointe, les emplois demeurent au rendez-vous en services juridiques, en dépit d’une économie léthargique.
Les avocats se tournent toutefois de plus en plus vers les entreprises plutôt que vers les cabinets.
«Il y a moins de transactions qu’avant, ce qui donne moins de travail aux avocats en droit des affaires», remarque Dominique Tardif, directrice du bureau de Montréal chez ZSA Recrutement Juridique.
Développer une clientèle demande plus d’effort qu’auparavant et ce n’est pas pour tout le monde. «En entreprise, les avocats se concentrent sur le droit, précise Mme Tardif. Les compagnies embauchent des avocats pour avoir une expertise à l’interne et aller vers les cabinets uniquement pour des questions pointues.»

En contrepartie, lorsque l’économie tourne moins rondement, Dominique Tardif constate que les avocats spécialisés en litige sont généralement occupés. «Les entreprises se retrouvent avec des problèmes de non-paiement, des disputes avec les fournisseurs, des faillites, etc. Les avocats en droit du travail sont aussi occupés avec les licenciements collectifs et les négociations syndicales.»
Il est difficile de réaliser une moyenne salariale chez les avocats. «Le droit est généralement bien payé, mais il y a de grandes disparités de salaires, affirme Mme Tardif. Un avocat qui se lance à son compte aura un revenu modeste la première année, mais s’il se joint à un grand cabinet, il commencera à 90 000$. En cabinet, celui qui ne développe pas de clientèle pourra gagner éventuellement 200 000$ alors qu’avec le même nombre d’années d’expérience, celui qui attire plusieurs grands clients atteindra le million. Chose certaine, les débuts sont difficiles, et il faut travailler fort.»
Pour les avocats et les notaires, Emploi-Québec établit que les perspectives d’emploi sont favorables d’ici 2016 pour l’ensemble du Québec.
Les projections sont les mêmes pour les techniciens juridiques, mais les perspectives sont particulièrement intéressantes dans les grands centres. Dominique Tardif confirme la tendance. «Les parajuristes sont méconnus en région, sauf exception, affirme-t-elle. On y verra souvent des adjointes réaliser de plus en plus de tâches et, avec le temps, leur travail deviendra comparable à celui des parajuristes.»
Dominique Tardif affirme qu’un parajuriste pourra commencer sa carrière avec un salaire de 35 000$. «Toutefois, s’il devient une ressource indispensable en litige, par exemple, dans un grand cabinet, il pourra obtenir jusqu’à 100 000 ou 110 000$», précise-t-elle.
À Montréal, les adjointes bilingues sont toujours très recherchées. «Il y a une pénurie de bons candidats depuis des années et il n’y a pas suffisamment d’inscriptions dans les écoles pour former une relève», explique Mme Tardif.
Pourtant, leur salaire peut devenir élevé. «Sans expérience, une adjointe peut commencer à 30 000$, dit Mme Tardif, mais si elle est une étoile, avec l’ascension, elle pourra doubler son salaire si elle travaille chez un grand employeur de la région métropolitaine.»
EN CHIFFRES:
Chambre des notaires du Québec (31 mars 2013)
> 3838 membres
Barreau du Québec (31 mars 2013)
> 24 450 membres
> Nombre d’années de pratique en moyenne: 18
> Proportion des avocats comptant 10 ans de pratique et moins: 35%
Secrétaires juridiques: 5000 personnes en emploi
Techniciens juridiques et personnel assimilé: 5000 personnes en emploi
Sources: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail, 2011


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