Détresse psychologique… et changement d’emploi : casse-tête!

Détresse psychologique… et changement d’emploi : casse-tête!

2 avril, 2019

Nous nous accomplissons tous de différentes façons, et assurément beaucoup via notre boulot, quel qu’il soit. Il n’y a qu’à penser à la conclusion d’une transaction d’envergure ou encore au règlement favorable d’un litige pour lequel les parties étaient pourtant à couteaux tirés : sentiment du devoir accompli, reconnaissance de vos pairs, etc.
Mais voilà qu’un jour, rien ne va plus, tant sur le plan physique et mental qu’émotif. Vous souffrez d’anxiété, vous vous remettez en question, vous vous sentez épuisé…vidé. Que se passe-t-il?
La détresse psychologique, c’est comme la grippe, mais vaccin en moins! Elle « aime tout le monde » et ne fait pas de discrimination entre les sexes, les niveaux d’expérience, les professions, etc.
Les études et statistiques tendent d’ailleurs à démontrer – triste et préoccupante réalité – que les professionnels du droit semblent plus touchés que d’autres par les enjeux de santé mentale.
Et donc, vlan! La détresse psychologique, l’épuisement ou une autre de ces déclinaisons vous frappe sans préavis un bon jour. Moins enthousiaste, moins performant, vous prenez une pause pour vous remettre sur pied. Vous êtes le premier à constater que vous en avez besoin : le répit est salutaire. Le bureau indique à ceux qui vous cherchent, clients et collègues inclus, que vous êtes ‘en arrêt de travail pour une période indéterminée’. Bien que cela vous pèse et que vous craignez d’en garder des stigmates même si vous n’avez rien fait de mal, vous avez, du moins pour le moment et à bon droit, bien d’autres chats à fouetter. Votre priorité, c’est vous, et vous concentrez alors toutes vos énergies à reprendre la forme.
Le temps passe et le jour tant attendu arrive : vous réintégrez vos fonctions, parfois avec pour objectif sous-jacent d’entamer parallèlement des démarches de changement d’emploi. Dans d’autres cas, vous vous mettez tout simplement en recherche d’emploi, ayant pris la décision de quitter le dernier dans la foulée de ce temps d’arrêt.
Mais comment entreprendre une telle démarche? Juste à y penser, votre niveau d’anxiété grimpe à vous en donner le vertige. Vous craignez que tout ce stress ne vous fasse retourner d’où vous revenez. Vous appréhendez les étiquettes, l’incompréhension et le jugement des autres qui, évidemment, sont lourds à porter.
Changer d’emploi, ce n’est jamais facile. Réintégrer son emploi, non plus. Notre conseil? Préparez-vous.
Se préparer, c’est faire le point sur vos acquis, évaluer (et ajuster, au besoin) votre plan de carrière et être conscient de ce qui vous convient ou non, des environnements qui mettent en lumière vos forces et, à l’inverse, de ceux qui sont susceptibles de vous rendre malheureux… parce que le principe qui veut que ‘la vie est courte’, ça vaut aussi pour la vie professionnelle : aussi bien en tirer parti et y prendre plaisir.
« Que dois-je dire et ne pas dire? » Libre à vous : vous êtes maître de votre destinée ici et il n’y a – malheureusement – pas de réponse magique au dilemme. Vaut-il mieux se montrer à nu en contexte d’entrevue et jouer la carte du full transparency, au risque d’être jugé et écarté sans jamais qu’on ne vous dise la raison pour laquelle vous n’êtes pas retenu? Au contraire, est-il préférable de se taire, parce que, vraiment, ça ne regarde absolument personne d’autre que vous?
La préparation est toujours importante en contexte d’entrevue et ça l’est encore plus ici. Évitez à votre cœur de faire trois tours d’ascenseur lorsque vous hésitez à omettre, en décrivant votre expérience de la dernière année, le fait que vous avez été absent pendant 6 mois. Pensez-y a-v-a-n-t, à votre réponse. Si le milieu juridique en est un qui connaît ses droits et les questions à ne pas poser en entrevue, il n’en demeure pas moins que les gens sont d’un naturel humain et curieux et qu’ils veulent tout connaître, le plus souvent sans malice et avec toute la bonne foi du monde, les détails de la vie des gens qui deviendront leurs futurs collègues et associés. Mieux vaut donc prévoir les situations et décidez ce qui vous convient.
Et, rappelez-vous : pour être convaincant, il faut tout simplement être convaincu de ses capacités et se donner le meilleur cadre pour réussir, en tablant sur ses forces!
Chantal Beauchesne, Jordana Loporcaro et Dominique Tardif


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